MES RENDEZ-VOUSCASUISTIQUEPar Romain-Pierre RenouParis-Ile de France) et Gérard Mallassagne (Montpellier) CHOSES VUESMedea Par Marie-Christine Bruyère CARNET DE ROUTEREINE DU MOIS |
ParoleChristiane AlbertiNotre combat actuel en faveur de l’approche clinique de l’autisme (signez la pétition en ligne sur ce site !) est insurrection face à ce que Heidegger désignait comme le « danger suprême », soit l’oubli de l’essence même du langage : silence et écoute. Les méthodes qui visent, par la contrainte, à forcer la parole ou à instrumentaliser le langage comme expression ou moyen de communication, sont abominables, car leur impératif – « Communiquez ! » – dépossède le sujet de sa propre parole, en tentant de faire de celle-ci une matière première d’où extraire un plus de rendement. La focalisation actuelle sur l’éducation des sujets autistes, que l’on voudrait assigner à leur corps, nous rappelle que le système de l’échange généralisé qui caractérise notre époque a profondément modifié notre rapport à la parole. Il requiert les ressources de la communication, comme matière première stratégique, et convoque à ce titre tout ce qui est disponible, y compris la parole. Réduite à un moyen d’expression et à la communication généralisée, la parole est intégrée à un système où il s’agit de produire toujours plus : force de travail, énergie, activité, expression. Elle est à mobiliser comme valeur à inscrire dans ce qui s’accumule. « Parler, dit Heidegger, est mis au défi de répondre en tous sens à la mise en disponibilité de ce qui est. » .... En savoir + | |||
De la porosité entre rêves et hallucinationsSonia ChiriacoEntre rêves et hallucinations, beaucoup d’enfants psychotiques ne font, bien souvent, pas de différence, au moins au début de nos rencontres. Ce n’est pas seulement que ces enfants appellent cauchemars ce qui va s’avérer être des hallucinations verbales, c’est aussi que pour certains, tout se mélange, que tout est flou, poreux… En savoir + | ||||
Femme plus vraie et plus réelleLaura PetrosinoLes femmes ne manquent de rien ! Ce qui manque – risquons ce néologisme, la manquarade ! – est donc affaire du mâle. Si quête sadique il y a, elle n’est plus à situer du côté féminin comme J. Rivière le proposait, mais plutôt du côté masculin, qui méconnaît son manque en l’attribuant à la femme. Ce serait donc en laissant tomber les identifications masculines, dans un chemin qui l’amènerait de l’être à l’existence, c’est-à-dire à son mode-de-jouir singulier, qu’une femme s’approcherait de son désir. Un désir qui, comme celui de l’analyste, serait « plus libre et plus aérien »…… En savoir + | ||||
| ||||
Pour ne plus recevoir cette lettre cliquez ici |