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![]() "Interpréter l'enfant": c'est dans un style alerte et rigoureux que les intervenant(e)s, animateurs et animatrices de la troisième Journée de l'Institut de l'Enfant - UPJL ont décliné ce thème. Chacun des participants aura été intéressé, surpris, alerté, par tel ou tel abord, par l'attention aux mots qui portent, par le souci que se répartisse ce qui revient à chacun dans ce qui se dit, par "l'effort de réplique" de sujets envahis par une volonté étrangère, par les surprises de rencontres inattendues. Ce qui est sûr, c'est que l'enfant ainsi "interprété" ne s'en trouve marqué d'aucun trait d'infantilisme! Daniel Roy |
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En direction de l'adolescence Je viens, comme tous les deux ans, proposer une orientation de travail pour la prochaine Journée de l'Institut psychanalytique de l'enfant. Je propose que l'Institut et ceux qui participent à ses recherches s'intéressent à l'adolescence. Ce n'est pas un titre, il reviendra à la direction de l'Institut de le formuler, mais c'est une direction. Je propose de penser en direction de l'adolescence. | ||
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![]() Quelques échos de la 3ème Journée de l’Institut de l’Enfant A la fin de la journée, Adela et Itxaso se sont lancées micro en main pour prendre au vol quelques échos tous frais à la fin de la journée. | ||
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![]() Maria Luisa Alkorta, collègue habituée du Champ freudien. « Dans ma formation analytique, j'ai toujours travaillé dans des groupes sur la petite enfance et au Forda; cette journée est le point culminant du travail dans ces groupes. Les travaux présentés étaient extraordinaires, et j'ai trouvé extrêmement intéressante la table ronde. Ce que Jacques-Alain Miller a dit lors de la clôture, autour du travail avec les adolescents m'a semblé aussi très important. J'ai été spécialement sensible à cette remarque qu'avant les adolescents vivaient avec les adultes, et que maintenant ils vivent entre eux ; de même pour ce qui concerne l'époque actuelle, les événements de ces derniers temps. A améliorer : il a fait froid dans la salle! ( rires) » | ||
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![]() Madame B. « Je viens parce que je suis éducatrice spécialisée, je travaille avec des enfants en institution, je suis prise dans beaucoup d'injonctions, et c'est le moyen pour moi de me mettre un peu en retrait, d'apprendre à agir différemment, à écouter l'enfant. Cela m'ouvre sur autre chose. J'ai préféré sûrement la table ronde sur L'enfant du siècle et ses psychanalystes. Et puis les cas cliniques. Non, je ne vois pas comment l'améliorer » | ||
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![]() Un parent. « Beaucoup de choses me motivent pour venir à cette journée, d'abord, j'ai un enfant qui est autiste. Je suis venue en tant que maman mais aussi en tant qu'analysante. Tous les témoignages sont très intéressants, ça fait 6 ans que j'ai rencontré la psychanalyse, et dès que je peux, je vais à ce genre de journée. Il y a des cas cliniques, qui m'ont fait penser à l'histoire de mon fils. J'essaie toujours de m'appuyer sur ce que j'entends, en tant que mère. J'ai beaucoup aimé aussi les interventions de M. Ansermet sur la connexion, je trouve que c'est très actuel. C'est très intéressant d'avoir l'avis des psychanalystes et de voir qu'ils évoluent avec leur temps, sans jugement, et ça c'est formidable. Et puis toutes ces connexions avec plein de champs différents, c'est très intéressant. J'ai adoré toutes ces petites coupures avec des dessins animés, très vivant, ça a apporté de la légèreté. Pour améliorer, peut-être aurait-on pu faire une pause, l'après midi. C'est très dense comme journée, j'ai du mal à me concentrer sur tout. » | ||
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![]() Mme R., éducatrice spécialisée en Arts plastiques. « Je viens car il est nécessaire pour moi de travailler au niveau personnel en dehors de l'institution où je travaille avec des enfants psychotiques et autistes. J'ai besoin de nourrir mon désir dans la rencontre avec le travail des autres. C'était une vraie journée d'étude, dense et riche. C'est un champ de travail qui s'ouvre pour moi, je n'en suis qu'au début. Je me demande pourquoi ne pas donner un peu de place pour des questions du public ? J'ai préféré la matinée, la séquence Des mots qui portent, puis, la table ronde et Qui parle ? J'ai bien aimé écouter A. Stevens. J'aurais voulu que J-A Miller ne coupe pas son discours, car j'étais très intéressée par ce qu'il disait. La séquence : traiter le réel sans loi a été la plus dure à suivre pour moi, j'aurai aimé un peu plus de fluidité. Peut-être que j'étais simplement fatiguée. J'ai retenu l'idée qu'on est dans une pratique de l'incertitude de toute rencontre. Et la question que je me pose concerne notre capacité pour recevoir et écouter l'enfant qui souffre. » | ||
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![]() Julien, éducateur spécialisé. « J'étais déjà venu à la précédente journée de l'Institut de l'Enfant. J'ai la chance de travailler dans un établissement qui s'oriente de la psychanalyse. À la faveur du travail clinique, une personne de mon entourage professionnel m'avait invité à proposer un texte. Ça m'a mis au travail et j'ai proposé un texte qui est paru sur le Zappeur. Ceci m'a doublement motivé pour venir. C'est toujours une surprise, c'est pour ça d'ailleurs que je viens. Des témoignages, des rencontres toujours surprenantes, avec des effets de sujet que je trouve à chaque fois très bien expliqués. Je travaille avec les enfants, le thème de la journée m'intéressait donc beaucoup. J'ai préféré la matinée, les situations étaient très éclairantes, on voyait vraiment bien comment à partir d'une petite séquence, l'enfant pouvait se saisir de l'analyste pour interpréter sa propre histoire et quels effets ça avait sur le sujet. J'ai beaucoup aimé cette question d'extraction du sujet. C'est une question que je vais travailler par la suite. Bien évidement, les perspectives d'orientation proposées par Jacques-Alain Miller sont particulièrement intéressantes, d'autant plus que j'ai travaillé des nombreuses années avec des adolescents. J'ai retrouvé un certain nombre de choses, par exemple « avoir le savoir dans la poche », cela se présentait à l'équipe avec laquelle je travaillais parce que les adolescents, avaient tous leur google dans la poche. C'est un autre rapport au savoir qui n'est plus à apprendre. Point à améliorer : les discussions étaient parfois un peu trop ficelées, préparées. Et comme je viens ici pour la surprise, il me semble que si ça avait été un peu moins préparé, on aurait pu avoir quelques fulgurances comme les autres années. Sinon, je trouve l'accueil toujours très bien, je suis ravi de rencontrer plein de monde. Je n'en rencontre d'ailleurs qu'ici. » | ||
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![]() Radio Lacan : la table-ronde et les interviews Nous remercions Omaira Messeguer pour ce petit dossier radiophonique que nous avons plaisir à proposer à nos lecteurs, dont certains auront ainsi l'occasion de découvrir une radio qui n'est pas en grève, Radio Lacan... ![]() ![]() | ||
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L'Institut de l'Enfant est sur le site www.lacan-universite.fr |
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