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Numéro 14 - Mars 2016
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Contingence, mon obligée…
« Non, non, la vie n’est pas un songe. Il y a le réel, celui des guerres civiles. En logique modale, ça ne cesse pas de ne pas s’écrire, soit une absence de rapport. Mais parfois, il m’arrive quelque chose qui ne devait pas. Une jouissance particulière se produit touchant à l’enveloppe formelle du symptôme. La contingence, alors, est la modalité d’une rencontre qui me sort des rails de ce qui ne cessait pas de s’écrire. Ne suis-je pas son obligée? Le hasard n’est pas toujours drôle : il y a les accidents, les agressions, des guerres, le corps qui fout le camp, la mort, le sexe et toujours l’exil… Les rencontres sont bonnes ou mauvaises. Angoissantes, elles me convoquent dans la vie par le réel auquel elles me confrontent… »
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Sc de Nice
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Du réel « contingent »
Chantal Bonneau
La contingence est un autre nom du hasard. Dans l’expérience de notre quotidien, elle prend souvent des airs de surprise, heureuse ou malheureuse, elle est un choc qui fait intrusion et rompt avec l’habitude et le connu. Nous pourrions dire que c’est ainsi qu’elle se présente en psychanalyse, à la différence près qu’avec Lacan, la contingence se logicise et présente des coordonnées précises(…). Dans mon titre : « du réel contingent », il s’agira de lire la question de la contingence à partir du réel, c’est-à-dire du tout dernier enseignement de Lacan…
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Sc de Nice
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Puis-je espérer me réveiller un jour ?
Franck Rollier
« Pour Freud, le rêve, voie royale d’accès à l’inconscient, obéit au principe de plaisir et il s’oppose au principe de réalité que le rêveur affronte quand il se réveille.
Le rêve, nous dit-il, protège du réveil, il s’y oppose même car il est le «gardien ordinaire du sommeil», au service du désir de dormir…»
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Sc de Nice
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Des destins de l’angoisse ou la phobie baladeuse
Jessica Choukroun-Schenowitz
« L’angoisse, du latin angustia, dérive du verbe « serrer », « resserrer » et signifie d’abord « étroitesse » et « lieu étroit, défilé ». En français moderne, le mot désignera à la fois un malaise physique, une oppression et un état moral pénible… »
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Sc de Rennes
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Les figures de l’Autre dans le Séminaire X : l’angoisse comme signal du réel
Frédérique Bouvet
« Jacques Lacan dans « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose » nous indique que « la condition du sujet S (névrose ou psychose) dépend de ce qui se déroule en l’Autre... »
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Sc de Rouen
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L’angoisse dans l’œuvre de Freud
Jean-Louis Woerlé
« Il est possible de dire d’emblée que Freud tente avec l’angoisse de jeter un pont entre signifiant et jouissance, entre symbolique et réel. C’est ce que nous allons tenter de démontrer… »
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La vie est un court exil
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Albert Dadas, aliéné voyageur
Sylvain Macalli
« La question des migrants, par l’ampleur des phénomènes de migrations massives, occupe le devant de la scène journalistique et politique depuis quelques mois… »
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S.K. BEAU
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Au delà du marbre figé, l’envol de la langue
Philippe Lacadée
« La langue vivante, Fabrice Luchini dit ne pas l’avoir apprise à l’école. Elle courait, quand il était enfant dans le quartier des Abbesses. C’est avec « la bande », et par eux, que la puissance de l’oralité lui a été révélée… »
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Myriam Perrin interviewe Alice Delarue
Alice Delarue a choisi pour nous, un extrait du Séminaire de Lacan, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse : « la véritable formule de l’athéisme n’est pas que Dieu est mort – même en fondant l’origine de la fonction du père sur son meurtre, Freud protège le père – la véritable formule de l’athéisme, c’est que Dieu est inconscient ».
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