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Numéro spécial #2 - Mai 2019
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Vers le colloque Uforca 2019, La parole et le corps Alice Delarue
En ce moi de mai, Ironik ! propose à ses lecteurs un numéro spécial en direction du prochain colloque Uforca. Dans la conférence qui ouvre ce dossier, Laura Sokolowsky revient à la racine du singulier dispositif de parole inventé par Freud pour traiter des sujets qui souffraient de leur corps ou de leur pensée. Bientôt confrontés à la part d’incurabilité du symptôme, nombreux furent ses élèves qui se détournèrent de l’association libre et de l’interprétation pour se centrer sur des préoccupations techniques – analyse du contre-transfert, des défenses et résistances – avant que Lacan ne remette les fonctions de la parole et de l’interprétation au centre du dispositif analytique. Mais la suite de son enseignement viendra interroger le statut de « ce qui parle dans la parole». Car «que peut-on bien faire de l’interprétation lorsqu’il s’agit de l’apparole ? lorsque c’est la jouissance qui parle ? »
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Invitée SC de Clermont-Ferrand
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Ce que parler veut dire
Laura Sokolowsky
Il existe une ligne de partage entre la psychanalyse et ce qu’elle n’est pas. C’est en renonçant aux pouvoirs que son autorité de médecin lui conférait que Freud inventa un dispositif singulier de parole. Il décrivit ce dispositif dans son texte sur l’analyse profane rédigé en 1926 de la façon suivante : « Il ne se passe entre eux rien d’autre que ceci : ils parlent ensemble. L’analyste n’utilise aucun instrument, pas même pour l’examen, il ne prescrit pas davantage de médicaments […] L’analyste convoque le patient à une certaine heure de la journée, le laisse parler, l’entend, puis lui parle et le laisse écouter »...
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Invitée SC de Rennes
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Vers l’inconscient réel
Patricia Bosquin-Caroz
Dans le texte de Jacques Lacan « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI », que Jacques-Alain Miller a dénommé « L’esp d’un laps », on assiste, fait patent, à la disparition de l’algorithme du transfert comme mise en fonction du sujet supposé savoir, ainsi qu’à la dévalorisation de la production de savoir en place de vérité – celui qui se déploie en analyse sous transfert...
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SC de Bruxelles
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Parole analysante, parole jouissante
Pierre Malengreau
« La poésie, c’est un usage du signifiant à des fins de jouissance ». Cette définition de la poésie avancée par Jacques-Alain Miller éclaire d’une manière inédite l’articulation de la langue et du corps. Le contexte dans lequel apparaît cette définition est précis. J.-A. Miller interroge ce qu’il en est de la jouissance de celui qui parle dans la séance analytique...
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Échos des livres
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Traduire les résonances du signifiant
Sébastien Dauguet
Philippe Lacadée, dans son livre François Augiéras : L’Homme solitaire et la voie du réel, nous invite à nous dégager de toute tentation de résoudre le mystère Augiéras, homme énigmatique s’il en était, et à suivre les signifiants déposés sous formes de chaînes et de nœuds dans son œuvre pour éclairer son parcours littéraire et pictural et en extraire un savoir sur le « corps parlant »...
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ATTENTION : les inscriptions au Colloque sont closes
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