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MES RENDEZ-VOUS

SYLVIA PLATH ET LES LETTRES

Par Pénélope Fay

DE L’HYSTERIE A LA FEMINITE

Par Jean-Paul Guillemoles

LES STATIONS DE METRO D’ADIL

Par Laure VESSAYRE

UNE FOLIE DE L’AUTRE

Par Stéphane LAGANA

LES CHEMINS DE LA PSYCHANALYSE

Par Vanessa SUDREAU

REINE du MOIS

Par Elisabeth Pontier
(AIX-MARSEILLE)

Le rire de l’araignée

Christiane Alberti

Le colloque, Le désir et la loi, qui s’approche sera l’occasion de tester notre capacité à être lacanien. Comment allons-nous accueillir les bouleversements du temps présent, la pulvérisation des identifications conformistes ? « Un homme et une femme », « Un papa, une maman, un enfant », ne sont que des fictions légales, pour parler comme Lacan qui prenait au sérieux la position d’un Joyce. Ce ne sont jamais que des artifices discursifs qui ont le pouvoir de faire de l’autre mon partenaire. Jacques-Alain Miller, lors du joyeux Parlement de Montpellier, nous invitait à considérer le propos de Lacan sur la position de Joyce comme une proposition générale, au sens où il n’y a pas lieu de croire plus qu’il ne faut à ces artifices signifiants : « ne croyez pas dur comme fer aux mômeries signifiantes ! ».

Cette subversion de l’ordre symbolique et des idéaux normatifs ne relève pas d’un simple relativisme, ou d’une fascination pour le multiple des mœurs, mais bien d’un antidote radical à l’endroit de toute nostalgie.

L’époque est formidable ou pas, c’est comme on voudra, mais on se doit de l’observer pour savoir comment aider celui qui se confie à nous à s’y orienter. Nous ferons bien évidemment les observateurs ironiques à l’image d’un Spinoza dont le biographe Colerus rapporte qu'il se détendait au spectacle des combats d'araignée, « qu’il regardait […] avec tant de plaisir qu'il éclatait quelquefois de rire » !

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L’enfant entre désir et droits : échos du forum de Clermont


Michèle Astier, Valentine Dechambre, Claudine Valette-Damase, Jean François Cottes

Que la psychanalyse soit interpellée n’a pas de quoi surprendre : n’est-elle pas née au moment où la famille patriarcale reculait devant la famille conjugale ? Depuis, ce furent le droit de vote des femmes, puis la disposition pour ces dernières d’un compte bancaire sans l’autorisation de leur époux, viennent ensuite le partage de la responsabilité de l’éducation des enfants, le droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse, enfin, l’autorisation de fécondation artificielle. Chacun de ces moments a été marqué par des mouvements d’opposition plus ou moins violents émanant des mêmes sources, aux noms du Père et de Mère nature. Hier à partir des femmes, aujourd’hui à partir des homosexuel(le)s et de leur droit à fonder une famille…

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Discours et addiction


Bernard Lecoeur

Réunir sous un même chapeau la notion de discours et celle d’addiction n’est pas d’une toute première évidence. Pourtant ces deux notions se croisent en un point : désormais l’addiction ne saurait être appréhendée comme un phénomène appartenant à la marge. Elle n’est plus une manifestation en bordure ou en périphérie de la norme, c’est au contraire un comportement qui se situe en son cœur. Or, les réflexions sur la norme, en particulier dans ses applications contemporaines, risquent de rester bien vaines si elles ne s’appuient pas sur le concept de discours forgé par Lacan…

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Grain de sel

Le plus bel amour de Don Juan et de Karl Marx

byMisapouf

Faute de pouvoir me rendre à l’Opéra de Toulouse pour la première de Don Juan mis en scène par Brigitte Jaques, je me suis consolé avec celui que Barbey d’Aurévilly campe dans une « Le plus bel amour de Don Juan », nouvelle appartenant au recueil Les Diaboliques. Ce livre vaut le détour, même pour celles et ceux qui ne lisent que la littérature psychanalytique – ils sont nombreux, même en turc – parce ce qu’il est tout entier consacré à l’inconscient féminin…

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Alèthosphère

Succès monumentanés

Alice Delarue

La danse, sous diverses formes, tient actuellement une place de choix dans l’aléthosphère. Le succès de Gangnam Style – à ce jour un milliard et demi de vues sur YouTube, un record – ne tient pas seulement à sa « mélodie obstinée » (selon le terme de Théodor Reik) ou a son « refrain régressif », mais aussi à sa chorégraphie à la fois décalée et simple à reproduire (la fameuse danse du cheval)...


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