Le genre est-il défini par la nature, par le sexe biologique ? Ou bien serait-il une construction symbolique, culturelle ou encore lié au processus de socialisation ?
A travers les enseignements de Freud et Lacan, Virginie Leblanc déplie au contraire un au-delà du genre : en tant que le sujet est un être parlant, seul face à la jouissance, condamné à l’absence de fusion et à la solitude.
C’est un aggiornamento du malentendu entre psychanalyse et études de genre qui nous est livré ici.
Loin de s’identifier aux modes de jouissance, de s’en tenir à l’assignation de l’Autre, la psychanalyse lacanienne fait le pari de l’invention du sujet, de la contingence de la rencontre face à l’impasse sexuelle.