Dès notre premier entretien, dans sa quête d’identité, dans sa quête de l’origine, J.-P. Roussilhe se définit par rapport à la langue. C’est la langue qui a fait traumatisme. « Il y a le désir d’écrire parce qu’il y a cette perte de la langue. Je suis sorti d’une lignée de gens parlant une langue perdue ; ce n’est pas la langue du monde, j’ai besoin de sortir d’une langue commune, de fuir une situation sociale, de trouver une issue dans une écriture propre. »…
Johannes Vermeer, La leçon de musique, 1660