Face aux situations extrêmes, ici un camp de réfugiés laissé à l’abandon, un réseau de prostitution se fomentant dans un foyer d’accueil de jeunes, le risque de découragement, de renoncement et/ou de passage à l’acte est grand. Face à la tâche impossible de « sauver », et afin d’éviter le rejet, ouvrir un espace où faire entendre sa voix, ou bien se faire passeur de celle de l’autre, par l’écriture, c’est déjà un acte ; un premier acte de courage car « ne demande que faire celui dont le désir s’éteint » (Lacan).