On remarque dans le discours courant le paradoxe suivant : la croyance est souvent apparentée à la folie. Ne pas revenir sur ses croyances équivaut à être pris pour un fou allant même homologuer la personne croyante au fou de Dieu. Néanmoins, Freud va démonter cette idée et défaire cette correspondance en postulant que le fou ne croit pas à son délire. S’il ne revient pas sur ses croyances, c’est en raison de ses certitudes. Lacan le suivra dans cette démarche, dans la psychose il n’est pas question de croyance. Le phénomène de l’Unglauben, isolé par Freud, se définit tout autrement que par un refus de croire.
Home Autres archives Pragmatique