La danse, sous diverses formes, tient actuellement une place de choix dans l’aléthosphère. Le succès de Gangnam Style – à ce jour un milliard et demi de vues sur YouTube, un record – ne tient pas seulement à sa « mélodie obstinée » (selon le terme de Théodor Reik) ou a son « refrain régressif », mais aussi à sa chorégraphie à la fois décalée et simple à reproduire (la fameuse danse du cheval).
Si les chorégraphies mondialisées ne sont pas chose nouvelle (les « danses de l’été » se sont succédées à partir des années 90), leur rencontre avec Internet a produit des effets inédits, du fait de leur jonction avec les flashmobs…