La Madeleine de Janet. Le pain des anges
Clélia mange « rien » comme pour faire apparaître via ce refus, un père, le provoquer dans sa fonction disparue. Clélia a de l’étoffe, elle rêve, elle vibre aux échos du signifiant. Rien de tout cela chez Madeleine « la mystique », cette « indomptable anorexique » qui se nourrit de Dieu. Le corps dévitalisé la lâche en permanence, tombe comme un sac, ou bien tient en l’air selon que Dieu l’habite ou se retire. L’anorexie de Madeleine, son ascétisme, c’est sa tentative de le récupérer ce corps. Une anorexie à l’envers, en quelque sorte…