Alors qu’un air de printemps des peuples souffle sur le monde arabe, au sein du tout nouveau royaume de la transparence on nage en pleine guerre civile. Le prophète Julian Assange, fondateur de WikiLeaks1, a été poignardé dans le dos : son ancien bras droit, Daniel Domscheit-Berg, vient en effet de lancer un site concurrent, baptisé OpenLeaks2. Tout comme WikiLeaks, celui-ci se propose de permettre aux whistleblowers3 de « dénoncer des actes illégaux ou immoraux perpétrés par leur patron, leur supérieur ou un responsable officiel, tout en restant anonymes pour éviter les représailles ».
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