Retrouver, le piège de l’histoire[1]
Une psychanalyse[2] vise ce qu’un sujet a de plus singulier. Elle vise les moments de rencontres qui font qu’une vie est à nulle autre pareille. Elle oriente, par la parole, les analysants vers ce que Lacan appelle leurs particularités : « Ça vaut la peine de traîner parmi toute une série de particuliers pour […] que quelque chose de singulier ne soit pas omis »[3]. Ça vaut la peine de traîner à travers les signifiants de notre histoire et l’usage que nous en avons fait, pour que le réel de la rencontre entre ces signifiants et notre corps ne soit pas omis.
[1] Lacan J.,Le Séminaire, livre xxiii,Le sinthome, Paris, Le Seuil, 2005, p. 124.
[2] Texte d’une conférence présentée à la Section clinique de Strasbourg le 14 mai 2011.
[3] Lacan J., « Intervention à la suite de l’exposé d’André Albert dans le cadre des journées d’étude de l’École freudienne de Paris », Lettres de l’École freudienne, n° 24, 1978, p. 24.