Pourquoi et comment écrire sur l’exil lorsque l’on a les deux pieds sur la terre qui nous a vu naître ? Car là où nous ne sommes plus, sans jamais cesser d’y être, n’est-ce pas ce qui s’éprouve au terme de l’analyse ? Exilés du point de l’origine, nous le sommes, chacun. Ne pas effacer les ruptures bien sûr, ne pas combler les cassures, mais se tenir là où ça s’est brisé.